vendredi 13 août 2010

On Suède à grosses gouttes!

Nous y sommes, enfin, nous allons retrouver Sam.


Nous nous donnons rendez vous vers 11h à la gare de Stockholm, 11h02, Sam appelle, trop impatient de nous retrouver. De quiproquos en quiproquos nous finissons par le rencontrer, sec comme une huitre et bronzé comme une frite.

Cela fait déjà 3 jours que notre Européen est sur Stockholm.

Après de brèves embrassades, il décide de nous faire visiter la capitale suédoise. Nous effectuons un détour par le camping pour déposer nos 30 kilos de bagages.
Nous arpentons les rues et ruelles à la découverte de l’architecture suédoise (maisons colorés, château du roi et de la reine) le tout cerné par la mer.
Après une première nuit au camping, alcoolisée, une bière à 3,5° chacun, nous nous couchons au grand désarroi de Kollaig.
Lundi matin, décollage de bonne heure, midi, direction le Vasamuseet sous une pluie Bretonne, à l’arrivée, une file d’attente encore plus longue que ma bite nous dissuade.

Nous nous rabattons sur le Nordiskamuseet. En entrée, une exposition de magnifiques Tupperware, en plat de résistance, l’histoire Suédoise, et en dessert, les fringues et le design Suédois.
Après cette indigestion, nous sommes partis faire les boutiques, achats souvenirs, matelas.
Mardi matin, l’empereur, la femme et le ptit prince, décident de voguer vers Gotland.
Une journée de galère, guichetier et guichetière n’étant pas d ‘accords sur le transport du vélo. Nous enchainons, marche, train, bus et ferrie, le tout saupoudré d’attentes(ssss), quand enfin, nous distinguons à travers la brume épaisse les côtes Gotlandaises, il est déjà 20h.
Direction camping de Visby, puis petite sortie en ville vite interrompue par une pluie battante.
Mercredi, nous passons aux choses sérieuses et louons nos fidèles destriers ’for euh wik, plize’ (une bicyclette, un tandem 3 vitesses ainsi qu‘une remorque à deux roues).

La première journée nous donnera la tendance générale de la semaine : ’mal au cul’

Environ 50km plus tard, nous nous arrêtons pour poser notre campement tranquille au bord de l’eau.
Nous démarrons le feu, mais un suédois nous dit que c’est interdit (Natureservaat) et qu’il faut déménager là où d’autres campeurs se sont installés. Le lendemain, la plus grosse étape, d’environ 70km nous permet d’admirer un coucher de soleil sur les raukar de Gamlehamn, sur l’ile de Faro.

Enchaînant campings sauvages et campings tout court, nous retraversons l’île par la côte est à travers les forêts, les champs, les églises médiévales et leurs cimetières, fournisseurs officiels d’eau.
Nous admirons les chalets rouges, les pelouse bien tondues, les moutons, les chevaux et app, les chattes, et apprécions les odeurs qui vont avec.
Sur la côte, les algues en décomposition n’encouragent pas à la baignade.
Retour à Stockholm, après ces 10 jours bien remplis, comme les gonades à Kollaig, nous nous accordons enfin une journée de répit (farniente, baignade, plongeons, sauna).
Notre envie d’intégration nous pousse vers ce sport national Suédois qu’est le minigolf.
Sam en sortira vainqueur (il a du s’entrainer en cachette, le coquin).
Pour notre dernière journée, nous visitons enfin ce ‘monument’ suédois qu’est le Vasamuseet.
Ce musée raconte l’histoire d’un bateau de guerre qui a coulé tout seul le jour de son inauguration, après 200m de mer.

C’est con, il était beau, il était fort comme un homme, fin comme un oiseau.
Demain, retour au bercail, on fête ça avec de vraies bières, à plus de 5°!
Pour terminer en beauté, les moins de la suède :

La bière, les odeurs d’algues, le coût de la vie, la marmaille dans le ferrie, les selles de tandem, la langue suédoise, le temps imprévisible, les merrell qui puent, les quelques moustiques, être la seule fille au milieu de trois Français mâles lunés.



Les plus de la suède : Les suédoises, le calme, la patiente, la sympathie t la générosité des gens, le steward d’air France, tous les chiottes avec PQ, même dans les bois, les couleurs, l’architecture, le recyclage, si tu comprends le suédois, les pistes cyclables, le relief suédois pour nos vélos 3 vitesses, le camping sauvage, les Systembolaget…..

7 commentaires:

  1. Sympa, t'as une belle plume Mélan'

    Jim. G.

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  2. "une file d’attente encore plus longue que ma bite nous dissuade..."

    c'est qui l'auteur???
    J'ai un doute sur mélan' je pencherai plutot pour Rouz...
    Il a glissé discrétement sa plume dans celle de Méla que ca ne m'étonnerai pas?

    Signé F.

    ami poete bon soir!!

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  3. Si je n'avais pas su que l'auteur est Kollaig, j'aurai parié pour Rouz ...
    Ca fait rêvé, ce petit résumé de vos vacances, dites-moi ...

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  4. Pour remettre les pendules à l'heure et rendre à césar ce qui est à césar, nous sommes partis à trois rejoindre sam donc nous avons écris notre article ensemble après concertation et une censure de l'administrateur.

    merci à tous

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  5. je n'ai censuré que ce qui méritai de l'être en tout et pour tout une phrase quiétait entre parenthèse

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  6. A bas la censure....On veut tout savoir!

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  7. ah oui excellent ce récit ! c'est Sam qui devait être content de revoir ses 3 potes... et c'est clair, à mort la censure!!!!

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