lundi 31 mai 2010

ils sont fous ces Roumains

Dimanche 23 mai
Je pars en direction du centre de Sibiu pour acheter des livres en français, sous l'effet du beau temps je passe devant la librairie sans m'arrêter pour me rendre sur la grande place de la ville pour prendre mon vélo en photo au milieu des jets d'eau, trois vttistes se dirige vers moi et la fille parle français, nous parlons de mon voyage,échange d'adresse comme d'hab, sur le point de partir je croise un couple en tandem dont le pilote observe ma remorque, je me souviens tout à coup qu'il faut que j'aille à la librairie et rebrousse mon chemin.
Quand je m'arrête devant le magasin le couple s'adresse à moi en anglais cette fois si, ils m'invite à manger et à faire un tour de vélo avec eux dans l'après midi, après quelques hésitations j'accepte car je ne suis pas à une journée prête.

samedi 22 mai 2010

A quoi pense-t-on après deux mois de voyage?

Et oui plus de 69 jours après mon départ mon attitude sur le vélo n'est plus la même, les pentes difficiles ne me font plus peur mais je lâche toujours un léger soupir lorsque j'en vois une qui débute, je prend mon temps, rien que sur la partie de Brasov-Sibiu j'ai roulé 3 jours alors que 2 aurais suffit. Au quotidien j'essaye de me blasé de tous les déchets sur le bord de routes et coupe ma respiration à la vue d'un cadavre d'animal, ça c'est pour les points négatifs car même la pluie n'est pas un point noir sur le vélo, c'est d'avoir à planter la tente sous la pluie et de la replier alors quelle est encore humide.

jeudi 13 mai 2010

comme d'habitude beaucoup d'évènements me viennent à l'esprit et il serai impossible de tous les évoqués, il y a eu la rencontre avec Zakina qui ma traité de crazy boy, fait visité la vile et manger pour pas chère deux énormes sandwichs, car elle m'a dit de prendre des forces pour passer la frontière de la Bulgarie.

Une fois passer dans ce nouveau pays il ya quelques petites différences comme à chaque frontière, les routes sont en bon états et les panneaux plus nombreux alors que les charrettes tirés par des ânes sont en augmentation, l'attente du bac pour passer le  Danube est longue et en arrivant à Calafat je n'est pas de carte de la Roumanie, c'est en croisant un autre cyclotouriste qu'il m'en procure une car lui se dirige vers la Bulgarie, bien comptant d'avoir le précieux sésame je me lance dans la campagne, le soleil décline et je ne trouve pas de restaurant. Il fait nuit et j'entre dans le dernier village que mes forces puissent m'y emmener, à l'entrée des gens me saluent et je me dirige vers eux à peine ai-je eu le temps d'expliquer mon voyage qu'un morceau de pain et de fromage m'attendait sur le banc, Gjovani s'impose comme l'interlocuteur numéro un, il a travaillé en Espagne ce qui donne un dialogue franco-espagno-roumain assez marrant, la soirée se passe et au moment où je veux aller planter ma tente un peu plus loin il me fait signe que je peu dormir devant chez eux mais je me trompe il  s agissait juste de poser mon vélo et m'invite a dormir chez eux. Les enfants me font visité l'étable où ce trouve le cheval une vache et son veau,puis ils se dirigent vers la voiture et s'en vont dormir ailleurs pour me laisser la place,cela m'embarrasse fortement, me voilà donc seul avec les parents un petit garçon qui est du voisinage, la télé est allumé mais les bâillements du père s'intensifie, je suis moi même très fatigué quand le père se lève c'est pour aller se coucher dehors dans la charrette et la mère se coucher dans la cuisine, me voilà donc seul dans la chambre avec deux lits.

 Le lendemain je repare avec un gros morceau de pain et de fromage dont était déja au menu du petit déjeuner mais accompagné de deux tasse de lait chaud sucré et très bon mais avec une odeur de crotin de cheval

vendredi 7 mai 2010

a la niche

aujourd hui il a fait un temps de chien, je suis passe entre plusieurs averses orageuses en m arretant quand la pluie pointaait le bout de son nez. En passant devant une maison un homme sifle et a l aide de son bras me fait signe d approcher me fait rentrer et me dit de m assoir me sert un vert m apport une assiette et me dit de manger, je n est pas pu savoir pourquoi il invitait des amis a manger a 10h du matin mais je goute a tout ce qu il y a sur la table, la veille c est des laveurs de voitures qui mon payer un cafe tapant la cosette faute de clients a cause de la pluie. Les chats errants ont ete remplacer par des chien ce qui viendra completer la collection d animaux morts de Jaques, en revanche l odeur de cadavre le long de la route est toujours presante depuis la Croatie. Je vous ecrit ces quelques mots depuis le hall tres bruzant de l hotel sur les pc a dispo ce qui explique l apsence d appostrofe et le z et le y sont inverser ect...
Au sujet des filles qui sont regulierement ctees dans les commentaires il y a de charmante brune pas plus de moche que dans un autre pays, je ne connai pas de pazs qui refuse le droit de resider dans le pazs sous pretexe d un plastique disgracieuse, pour ce qui me connaisse bien il savent a quel point je suis un grand drageur ajouter a cela une tenue plutot froisser avec des odeurs de transpi et un velo qui est tres blin bling ne facilite pas les contacts.

mercredi 5 mai 2010

le Monténégro ça envoie du gros

Ma première nuit au Monténégro je suis dans un camping à Bijela où pour changer je suis le seul campeur, je rencontre brièvement la propriétaire du camping qui parle un anglais impeccable et me fait une remise de un euro parce que je suis le premier de la saison ce qui me revient à 4 euro la nuit, elle m'invite à aller voir une régate de bateau à 10 km , mais je suis fatigué est me contente d'une promenade de un peu plus de 5 km.

 
vue du camping


samedi 1mai
Cetinje

vue du camping
la journée la plus difficile depuis le début du voyage, non loin de la ville de Radovanci je cherche la route qui mène à Cetinje ,mais il y a un petit problème car je me trouve devant le tunnel qui va sur Kotor et ma carte indique deux routes, une qui passe au dessus du tunnel et arrive aussi à Kotor (qu'il faut surtout ne pas prendre) l'autre à Cetinje mais je suis incapable de distingue laquelle je dois prendre, dans ce climat d'incertitude je préfère joué la sécurité surtout que ça rigole pas comme route. Ma route est donc celle de Budva où je prend le temps d'un bain dans l'adriatique sur la plage de Becici. Après ce moment fort agréable vient le moment de gravir la montagne d'une hauteur de 870m pour 16 ou 17 km de route puis le chemin qui mène à Cetinje ne descend pas vraiment, à proximité de la ville je croise un groupe de touristes en vélo qui n'ont pas trouver de camping, moi je veux voir cette ville ancienne capitale du pays, je trouve un hôtel avec l'aide des gamins de la ville.

dimanche 2 mai
La machine à café ne veut pas fonctionner, je me vois donc privé de thé pour s'excuser le personnel me propose une omelette, c'est un peu inhabituel pour moi mais quand on a faim on ne fait pas le difficile, ce qui fait la particularité de cette omelette c'est le morceau de fromage à la couleur de beurre mais extrêmement salé et très sec.
Je passe peu de temps dans la capitale Prodgorica puisqu'elle est trop récente et je ne parvient pas à voir le vieux centre peu être n'existe t-il même pas,il y a plusieurs parcs dont certains sont bien entretenue d'autres pas. Une seul route permet d'aller vers le nord, elle longe la rivière Moraca ce qui forme d'après ce que j'avais entendu les gorges les plus profondes d'Europe.
Je dort dans le village du même nom que la rivière où j'y est trouvé des petits bungalows, les 3000 km viennent juste d'être franchis


lundi 3 mai 72 km
L'idée idiote de prendre une route qui mène tout droit vers Berane me traverse l'esprit, je monte donc jusqu'à une station de ski qui fini plus ou moins en cul de sac, je montre ma carte à un gardien qui ne sert à rien et il m'indique le chemin qui passe dans la montagne, crétin que je suis je me dit que si il me l'a indiqué c'est que cet faisable, après quelque mètres sur le chemin forestier de plus en plus pourrit je doute sérieusement quand vient un carrefour sans pancarte puis de la neige, je décide donc de rebroussé chemin et merde pour le temps et les kilomètres perdus, j'arrive donc jusqu'au parc biogradska gora sans difficultés puisque la route descend.

mardi 4 mai 70 km
La route pour Berane est plutôt cool après et la je le devine sur ma carte m'attend une longue ascension, je monte jusqu'à ce que mes forces me lâches je vois un premier endroit où planter ma tente mais il me parait bien trop prêt de la route, dans un dernier effort je fais 200m de plus et prend un chemin qui s'écarte un peu de la route, j'aperçois une remonter mécanique qui donne sur une seul piste.

mercredi 5 mai
je me réveil de bonne heure ( 6h) c'est là que je rend compte que je n'avais qu'a faire 1.3km passer un tunnel et entamer ma descente. Je passe donc la frontière bien plus tôt que je ne le pensai, un premier poste de douane Serbe puis un second et un troisième je commence à douter de la sécurité du pays mais sur le dernier des soldats Français de la kfor sont au bord de la route et j'entame la conversation avec l'un d'entre eux. Il m'explique que le Kosovo est sur la voie de l'indépendance et que les Serbes et la partie Albanaise du pays ne sont pas encore d'accord sur les frontières.
Cette journée a été marquée par le grand nombre de rencontre: deux policiers Serbes curieux de voir mon attirail (sans compter les gardes frontières), deux motards Slovènes, quatre motards Italiens, un policier dont je ne connaît pas la nationalité mais me donne sont nom pour face book puis un jeune kosovar pratiquant le vtt.