mercredi 19 mai 2010

week end dans fes Faragas


Quand je débute mon ascension à partir de Curtea de Arges la route ne monte pas franchement, son inclinaison prend forme que lorsque je me crois arrivé tout près d’un camping situé sur le bord du lac Vidraru, c’est à ce moment qu’une camionnette s’arrête le passager me demande où je vais et me fais comprendre que la route est trop dangereuse en vélo il insiste et je finis par déposer mon vélo à l’arrière et monte à l’avant où le chauffeur en chemisette grande ouverte sort tout le vocabulaire qu’il a apprit à l’école et parle sans arrêt et son collègue se comptante d’acquiescer, nul besoin de radio dans des cas comme ça. La route ne parait pas trop grimper car elle monte et descend par rapport au niveau du lac mais les enchaînement de virage donne une impression de route interminable qui aurai sûrement m’y un sentiment de découragement si je l’avais effectué en vélo, le paysage est magnifique la route défoncé et les pierres se trouvant au milieu prouvent que le panneau chute de pierres n’est pas là que pour faire joli.


Mon lieu d’arriver est Piscu Negru qui est le lieu de livraison de carburent que les deux cantonniers doivent effectué, à mon arriver ils me présentent à Cornelio qui est secouriste de hautes montagnes ainsi que professeur d’alpinisme et a sur son cv de multiples voyages à vélo, c’est un montagnard bavard qui me parle en Italien et je lui répond en français, lorsque je ne comprend pas il a le don de s’énerver gentiment ce qui me fais beaucoup sourire.

Dans la soirée il m’explique le programme pour le lendemain, la route n’étant pas dégagé totalement de sa neige hivernale il me propose d’aller voir les quelques kilomètres enneigé pour observer l ’état de la neige.

Au matin il me presse car la météo serrât mauvaise dans l’après midi, nous parcourront les 4 premiers km à vélo pour les déposer dans un premier chalet où il commence à papoter avec quelques connaissances, l’ascension ne se fera pas par la route mais directement à flanc de montagne, quand nous sommes au deuxième chalet il y plusieurs secouristes dont l’accueil est chaleureux, j’ai le droit à une visite en français par Daniel professeur de russe et de chinois qui séjourne au chalet auprès de son mari secouriste .

Sacha l’époux de Daniel décide de nous accompagner ce qui a pour effet de transformer Cornelio en vrai moulin à parole pendant tous le trajet qui est vraiment très loin d’être praticable à vélo, nous passons de l’autre coté de la montagne par un tunnel de 2 km, à Bâlea lac il y a des skieurs et beaucoup et neige, quand il faut repartir le temps est franchement dégelasse, vent et pluie par une température aussi basse qu’une matinée en France à la même date (à peine dix degré).

A notre arrivée je suis trempé des pieds à la tête et cela ne fait que amplifier les yepa et youhou de Cornelio.
dimanche 16 mai
la météo étant mauvaise je reste une journée de plus à Piscu Negru où des gens venue passés le week-end m'invite à manger dans un premier temps en fin de matinée, puis au barbecue de l'après midi, je raffole des ces petites saucisses dont je ne connais pas encore l'effet secondaire qui consiste en un lâcher de vrai boules puantes pendant les deux jours qui suivent, la journée se termine dans la caravane du Padre qui picole comme un trou un vin blanc au goût de terre auquel il ajoute de l'eau gazeuse dans une grande choppe de bière et boit ça à la Kollaîg un soir ou il dit qu'il n'a but que deux verres, je le laisse finir son verre et ne fini pas le dernier grand verre de rouge qu'il m'a servit et retrouve Cornelio devant une émission comique à la télévision.
Lundi 17 mai 87 km
 
 
Départ sous la neige je manque de peu d'oublier mon portable avec lequel je dois indiquer ma position tous les deux jours pour qu'en cas de pépin il puisse me venir en aide, en route je perd mon pantalon de pluie que je n'avais pas suffisamment bien attaché, je monte mon bivouac prêt d'une forêt.
Mardi 18 mai 84 km
La pluie a fait son retour et bien sur je n'est plus de pantalon pour être au sec, heureusement en fin de journée le vent se lève et mon pantalon sèche vite, je dort près d'un grand monument dédié aux morts de la première guerre mondial juste après Câmpulung
Mercredi 19 mai 90 km
La route est splendide et en bonne état grâce à la fréquentation touristique, je visite donc le célèbre Burg Bran et arrive à Brasov

3 commentaires:

  1. tu veux que je t'apporte ton snow
    bonjour au roumain de ma part

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  2. a la neige, ca fait longtemps que j'en avais pas vu, t'as perdu ton pantalon mais t"as pas oublié t'es chaines jespere?
    Allez roule ma poule
    Gadjoh

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  3. En fait, il caille plus qu'en France! Chacun son tour le soleil. Mais nous on a pas eu d'averses de grèle de déglingo! Si tu trouves des fanfares sympas, fais nous suivre.
    T'auras peut être la chance de voir Ciocarlia!
    Hai romale!

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