sous le soleil tout simplement

Les 4 jours qui ont suivi mon départ de Clermont ont été très ensoleillés. La traversé de la vallée du Rhone n'a pas été très plaisante, avec la ville de Givors qui ne possède aucun charme si ce n'est les odeurs de l'industrie pétrolière et de ses départemantales avec un D comme déchets.
Sur toutes les routes aux abords de Givors ainsi que toutes celles qui sont très fréquenté, de mon vélo je peu voir ce que les automobilistes et les routiers jettent par leurs fenêtres: beaucoup de plastique, de verre et de bouteilles d'urine.
Un autre petit moment désagréable, il y a mon arrivé sur Aoste où je me réjoui face à une carte de la ville indiquant un stade, l'idée de me faire un petit bivouac dans ses alentours déchante rapidement lorsque je voie une grande quantité de petits footballeurs débarquer pour l'entraînement. Je décide de continuer mon chemin, quand j'aperçois un panneau indiquant un lac, me voila en route pour un petit détour de seulement deux kilomètres. Sur place je croise quelques promeneurs et leur demande si le portail qui se trouve devant l'entrer ferme pendant la nuit, ils m'assure que non car la saison n'a pas encore démarré, j'entre et déballe mes affaires, monte la tente juste avant la nuit.

 Quand la nuit est tombée je me prépare un peu de riz, a peine le temps de finir mon assiette que j'aperçois des phares qui ne peuvent venir que de l'intérieur de la structure autour du lac, ça sent le roussi. Cette voiture qui ne peut être conduit que par un gardien annonce que mon départ est proche, quand le chauffeur me demande ce que je fais là, je répond que je souhaite passer la nuit ici et me répond sans surpris que c'est interdit, je décampe donc vite fait en pensant à un champs que j'avais vue sur ma route. En pleine nuit noire je doute de pouvoir retrouver le champs, après 1,5 kilomètre je fini par le retrouver facilement et monte la tente en 2 minutes.
Le lendemain s'annonce difficile avec un col à gravir, en arrivant devant la route menant au col des panneaux indique qu'il est fermé. Pensant que l'interdit était sûrement justifié, je décide de faire un détour de plusieurs kilomètres pour accéder au col ,car la journée est a peine entamé et que j'estime avoir le temps d'exécuter ce détour. En haut du col je croise un groupe de parrapentiste qui entame leur descente en voiture, surpris de me voir ici sur cette route encore partiellement recouverte de neige.

 Le chauffeur de la camionnette m'interroge sur mon projet que je lui expose et lui demande si il y a encore beaucoup à monter, il me répond que le plus dur est fait et qu'il ne me reste presque plus que de la descente. En effet quelques mètres après la descente débute, soulagé de cette nouvelle qui annonce la fin des routes à plus de 8%, je file sur la route content et insouciant. Dans la descente je m'arrête pour prendre une photo de la vallée, j'ai Lolo au téléphone qui me donne rendez vous en bas. Lancé à pleine vitesse dans cette pente, les mains serrant les freins à chaque virages je suis à la limite de l'euphorie à l'idée d'être déjà fini ma journée de vélo, jusqu'au moment où je vois deux blocs de béton ressemblant comme deux gouttes d'eau à ceux vue le matin même au début du col. Arrivé au carrefour je freine et découvre avec effroi que je suis au même endroit qu'à dix heure du matin, je venais de redescendre tout ce que j'avais gravi l'après midi. Heureusement je n'était pas trop loin de Chambery et Lolo et Johnny viennent me chercher.