Vers la frontière Italienne

Cette fois ci c'est la bonne, à Chambery c'est le dernier au revoir à Collègue, quand à Gadjoh, Lolo et Jacques, ils m'accompagnent pour quelques kilomètre après je serai seul, fini les connaissances sur la route, je file vers l'inconnu ainsi que de nouvelles frontières.

Le premier jours se déroule comme à son habitude sous le soleil dont mes bras en subissent les effets. 
Le deuxième jour je me lève avec un temps sec mais cela ne dure pas car au bout du sixième kilomètre la pluie commence à pointer le bout de son nez. Je décide de continuer jusqu'à Modane pour prendre un train, mais il n'y a pas de train juste des minibus, quand la guichetière me l'annonce j'ai un mauvais présentiment pour le transport de mon vélo, j'attends donc l'arrivée de la navette pendant que la pluie a été remplacé par la neige. Dans le hall de gare je sèche, quand les 2h passées à attendre le minibus sont écoulés je demande au chauffeur en ayant pris la peine d'attendre la fin de sa discution avec des passagers Italiens pour lui poser la question de la présence de mon vélo, avec une diplomatie sortie tout droit de l'académie des super connards il me répond qu'il n'y a pas assez de place et se me à parler en italien dont bien-sur je ne comprend pas un mot mais retient dans le ton qu'il se fou bien de ma gueule de Français.

Sachant qu'il n'y a pas d'autres alternative je décide de prendre un tax arnaque (taxi) qui me fais payer la course plus le prix du tunnel de Freigus. Pour me remonter le morale du coté italien le temps est découvert et le soleil brille, j'entame donc une décente vers Turin que je crois sans fin.

Au coucher du soleil je bivouac à coté d'un terrain de foot où je crois que l'entraînement se fini ce qui est vrai mais à 21 h celui des adultes commence, cela ne ma pas empêché de dormir contrairement au rafale de vent au milieu de la nuit.